Poem From My Mother | Poème de ma mère
Editorial Comment
Before I could speak or even breathe, my mother, with a broad smile, read this poem to me. It became such a part of my psyche that the first line of my first adolescent attempt at a poem became “Sous un ciel de velours bleu parsemé d’étoiles d’or.”
I recognized my muse when the complete “Le baiser d’une mère” arrived by mail on February 3, 1988. No special occasion, like a mother’s kiss, with the note, “Allô Dady my darling daughter. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles.”
I copy it here from the version my mother wrote for me on lined paper, from memory. She did not identify the author. The style, some of the phrases, and her fondness for Oswald Durand suggest it is his.
Dady Chery, Editor
Haiti Chery
English | French
Le baiser d’une mère
J’aime après un beau jour une nuit vaporeuse
Et le ciel parsemé de mille étoiles d’or
Et la lune d’argent qui vient mystérieuse
Répandre sa pâleur sur le monde qui dort
J’aime aussi du matin la senteur embaumée
La rosée émaillant l’arbuste de ses splendeurs
J’aime du doux zéphyr l’haleine parfumée
Et l’oiseau éveillant dans les bosquets en fleurs
Lorsque tombe la nuit avec mélancolie
Que frissonne dans l’air un souffle harmonieux
J’aime du rossignol la fraîche mélodie
Voix pure qu’on prendrait pour une voix des cieux
J’aime un bel enfant noir et sa mine éveillée
Et son regard parfois si malin et si fou
Et ses cheveux flottants tout bouclés sur son cou
Et ses propos naïfs, charmes de la veillée
Mais j’aime mieux encore les baisers d’une mère
Son sourire divin, son amour consolant
J’aime mieux les accents de la douce prière
Qu’elle fait bégayer à son plus jeune enfant
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anglais | français
Introduction. Avant que je puisse parler ou même respirer, ma mère, avec un grand sourire, me lisait ce poème. C’est devenu comme une partie de ma psyché, et la première ligne de mon premier poème d’adolescente deviendrait: “Sous un ciel de velours bleu parsemé d’étoiles d’or.”
J’ai reconnu ma muse quand j’ai reçu le poème complet, par voie postale, le 3 Février 1988. Nulle occasion spéciale, comme un baiser de ma mère, avec la petite missive, “Allô Dady, my darling daughter. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles.”
Je copie ici cette version que ma mère a écrit pour moi, de sa mémoire. Elle n’a pas identifié l’auteur. Le style, quelques phrases, et la grande affection de ma mère pour Oswald Durand suggèrent que c’est le sien.
Dady Chery, rédacteur en chef
Haïti Chery
Le baiser d’une mère
J’aime après un beau jour une nuit vaporeuse
Et le ciel parsemé de mille étoiles d’or
Et la lune d’argent qui vient mystérieuse
Répandre sa pâleur sur le monde qui dort
J’aime aussi du matin la senteur embaumée
La rosée émaillant l’arbuste de ses splendeurs
J’aime du doux zéphyr l’haleine parfumée
Et l’oiseau éveillant dans les bosquets en fleurs
Lorsque tombe la nuit avec mélancolie
Que frissonne dans l’air un souffle harmonieux
J’aime du rossignol la fraîche mélodie
Voix pure qu’on prendrait pour une voix des cieux
J’aime un bel enfant noir et sa mine éveillée
Et son regard parfois si malin et si fou
Et ses cheveux flottants tout bouclés sur son cou
Et ses propos naïfs, charmes de la veillée
Mais j’aime mieux encore les baisers d’une mère
Son sourire divin, son amour consolant
J’aime mieux les accents de la douce prière
Qu’elle fait bégayer à son plus jeune enfant
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